Les Français nuls en anglais : bis repetita

Publié le 19/11/2014 à 11:59

Les Français sont mauvais en anglais : une déclaration redondante voir banale, vérifiée régulièrement à coups de chiffres impitoyables. La dernière en date est celle de l’organisme privé suédois Education First, avec son étude mondiale d’indice de maîtrise en anglais (EF EPI). Et à la clé un constat peu glorieux pour l’élève français, bien loin des champions nordistes.

 

La France médiocre en langue anglaise

 

Selon l’EF EPI, la France arrive en 29ème position sur 63 nations testées. Dans l’échelle à cinq niveaux dressée par la société suédoise, la France doit se contenter d’une médiocre « maîtrise moyenne ». Et encore, il s’agit d’une moyenne très basse, à la 11ème place de cette catégorie, de justesse devant Taiwan et Hong Kong. La sanction de « faible maîtrise » ne tenait donc qu’à deux petites places, pour rejoindre la Russie, la Chine ou encore la majeure partie des pays d’Amérique du Sud. Pour rencontrer massivement des personnes maîtrisant convenablement la langue de Shakespeare, mieux vaut regarder du côté de l’Europe du Nord, et même ne pas hésiter à se rapprocher du cercle polaire. Ce sont en effet les pays scandinaves qui se partagent les premières places, derrière le champion danois. Les autres dix premières places sont en majeure partie gardées par d’autre pays d’Europe du Nord, avec la Pologne, l’Estonie, la Belgique ou encore l’Allemagne. Plus grave pour la France, (si besoin était), son niveau est en baisse depuis les premières études de 2007, contrairement à des pays comme la Pologne ou l’Espagne en très forte hausse de niveau.

 

La maîtrise de l’anglais profitable dans le monde du travail

 

Dans la synthèse élaborée par EF, des constats nets se dégagent. Sauf exceptions (dont la France…) le niveau en anglais continue de progresser en Europe, mais reste faible en Afrique du Nord, Moyen-Orient et Amérique latine, et très variable dans les pays asiatiques. Sur le plan professionnel, la maîtrise de l’anglais peut s’avérer importante voire décisive : « Dans le monde, les adultes en milieu de carrière maîtrisent mieux l'anglais que n'importe quelle autre tranche d'âge, relève l’enquête. Cette constatation soulève des questions quant à la préparation des jeunes diplômés au marché du travail ». Un marché où les femmes auraient théoriquement de bonnes chances de briller : « Les femmes parlent mieux anglais que les hommes dans presque tous les pays sondés. Cet écart de compétences constaté est suffisamment important pour avoir des répercussions sur l'emploi ». Certes, sauf éventuelles discriminations… Enfin, maîtriser l’anglais serait même profitable pour le bien être : « Il existe des corrélations solides entre la maîtrise de l'anglais et les revenus, la qualité de vie, l'activité commerciale, l'utilisation d'internet et la durée des études ».

Les Français moyens (de justesse) en anglais, un serpent de mer qui refait régulièrement et douloureusement surface. Si pour l’instant rien ne semble inverser la tendance, les solutions e-learning existent, avec des écoles d’apprentissage 100% en ligne comme Babbel et Busuu.

 


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