2020 : L’ère des conférences virtuelles

Publié le 30/09/2020 à 17:56
2020 : L’ère des conférences virtuelles

Si les conférences 100% en ligne existaient déjà avant l’irruption de la pandémie, leur existence a connu un brusque coup d’accélérateur. Très économiques, pragmatiques et efficaces, ces évènements virtuels pourraient bien dépasser l’effet de nécessité lié à la COVID, pour s’imposer comme une évidence durable. 

 

 

Vivre les conférences virtuelles n’importe où

 

Parmi les conséquences inattendues de la pandémie, des centaines de millions d’euros prévus pour l’organisation de grandes conférences ont été économisés par les sociétés. Si certaines ont réalloué leur budget à d’autres objectifs, un grand nombre ont décidé de les investir dans la création de conférences 100% en ligne. L’initiative relève à la fois de l’obligation face aux mesures sanitaires, mais aussi de la stratégie d’avenir, puisque les conférences en ligne disposent d’un potentiel jusqu’ici largement sous-évalué.

 

Les conférences virtuelles pouvaient jusqu’ici sembler peu séduisantes, une sorte de bricolage aléatoire au regard de grands évènements en présentiel. La pandémie, comme dans nombre d’autres aspects, est venu remettre en question l’intérêt de l’évènement tout en ligne. L’audience potentielle d’une conférence virtuelle est autrement plus importante qu’une salle, aussi grande soit-elle, avec la possibilité de toucher toute personne munie d’une connexion internet. Le gain de temps est gigantesque, aussi bien pour les organisateurs que les assistants, avec pour ces derniers l’absence de déplacement et d’attente, et la possibilité de se connecter n’importe où – et de manière plus anecdotique, dans n’importe quelle tenue.

 

 

Un gain économique et environnemental

 

L’un des intérêts majeurs – le premier? – des conférences virtuelles, c’est bien sûr l’économie réalisée. Entre les frais de déplacements, la location de salle, les buffets et les imprévus, les limites de dépenses peuvent se révéler colossales. Les dépenses initiales pour l’implémentation numérique sont ainsi rapidement rentabilisées, avec par ailleurs une libération de temps susceptible d’être avantageusement exploitée. Un autre intérêt concerne l’environnement, avec une réduction importante de l’empreinte carbone consécutive à la suppression des déplacements. À titre d’exemple, lors de son passage aux conférences virtuelles en 2008, Bouygues avait réalisé 300 000 euros d’économie dès la première année, et épargné 17 000 tonnes d’émissions de dioxyde de carbone à la planète.

 

Si les conférences virtuelles ôtent par définition l’aspect de proximité des grands évènements, leur déroulement demeure similaire au point de vue rationnel, avec la possibilité pour tous les participants de poser des questions, écrites ou en live. Les horaires sont par ailleurs beaucoup mieux respectés que dans les conférences en présentiel, grâce à la fluidité induite par le tout en ligne, supprimant les en bonne partie les impondérables. Les conférences virtuelles pourraient ainsi s’imposer à l’issue de la pandémie, notamment pour les simples réunions d’entreprise, sans pour autant forcément supprimer les grands évènements en présentiel.


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