Une rencontre autour de FUN

Publié le 28/05/2014 à 09:15
Une rencontre autour de FUN

Hier soir se tenait une rencontre organisée par l’association ED21, autour des MOOCs et de l’éducation en ligne. La rencontre était animée par Catherine Mongenet, chargée de mission du projet FUN. Elle est ainsi revenue sur les succès et les perspectives de la plateforme, pilotée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

 

Une plateforme de MOOCs qui a moins d’un an

 

La détachée du ministère est revenue sur l’historique de France Université Numérique, avec la volonté au début du mois de mai 2013 de mettre en place une stratégie numérique pour l’enseignement supérieur, et le souhait de former par et avec le numérique. Pendant ce temps se tenaient beaucoup de colloques à propos des MOOCs, beaucoup d’écoles ayant la volonté de se lancer dans ce mouvement, mais sans pour autant avoir la possibilité de les héberger, les plateformes existantes jusqu’alors étant hors de budget. Ainsi, la volonté d’une plateforme française de MOOCs, couplée à la mise en open source de edX a permis au ministère de prendre les mesures adéquates pour la création de cette plateforme. Plateforme qui sera testée en octobre 2013. Le lancement a été effectué le 28 octobre, avec 25 MOOCs proposés, dépassant de beaucoup les espérances, et montrant l’engouement du monde éducatif pour les technologies numériques dans l’enseignement.

 

Une double casquette pour FUN

 

Aujourd’hui, la plateforme héberge 36 MOOCs, mais en a une trentaine en projet, et la moitié des cours en ligne proposés actuellement devraient être reconduits en octobre prochain. Et pour l’instant, le public est réceptif, car ces MOOCs comptent environ 300 000 inscrits, soit plus de 170 000 internautes, de tous âges (15% des utilisateurs ont entre 18 et 25 ans, et la majorité a entre 25 et 50 ans, même si les plus de 50 ans représentent un public non négligeable). De plus, la plateforme souhaite se lancer dans un partenariat Nord-Sud, pour aider les pays francophones n’ayant pas les moyens de mettre en place une plateforme du genre, à lancer tout de même leurs MOOCs. Car la volonté du ministère n’est pas de créer une plateforme d’hébergement de MOOCs nationale, mais d’avoir un rayonnement dans tous les pays francophones. De plus, France Université Numérique a une double optique. Elle propose donc une plateforme d’hébergement de MOOCs francophones, mais également un portail de référencement de tous les MOOCs tenus par les établissements agréés par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

 

Alors, tandis qu’on pourrait avoir tendance à penser que le monde universitaire français est hermétique au changement et a besoin de temps pour bouger, l’initiative menée par le ministère a prouvé tout le contraire. Ainsi, France Université Numérique a modifié l’écosystème universitaire français, en répondant à la volonté de numérique des établissements de formation supérieure. Et donc, par le futur, ne plus se baser entièrement sur le ministère, mais en majorité sur les acteurs de l’enseignement supérieur. 


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