[E-book] Le marché de l’e-book résiste grâce à l’auto-édition

Publié le 27/10/2017 à 12:13
[E-book] Le marché de l’e-book résiste grâce à l’auto-édition

Présenté comme agonisant, le marché mondial de l’e-book est dans les faits plus complexe à appréhender, en prenant en compte le phénomène de l’auto-édition. Même en France, pourtant particulièrement bibliophile, l’e-book poursuit sa lente progression, tout en restant très loin derrière le livre.

 

 

L’ombre des « Big Five » sur les e-books

 

Les chiffres du marché de l’e-book en 2016 avait semblé quasiment marquer l’arrêt de mort de cette forme de lecture, avec des taux de recul extrêmement élevés :  – 18,7% aux USA et – 17% au Royaume-Uni. En parallèle, le marché du livre classique progressait dans ces deux nations de 7%. Des données toutefois quelques peu tronquées selon l’Obs, en provenance direct des « Big Five », les cinq plus gros éditeurs américains, incluant Hachette et Penguin.

 

Dans les faits, ces chiffres ne tiennent pas compte les abonnements forfaitaires comme Kindle Unlimited d’Amazon ou encore le phénomène de l’auto-édition numérique, qui permet aux auteurs de s’éditer eux-mêmes sur des plateformes. Très prisés dans des thématiques particulières comme la science-fiction et le fantastique, ces e-books et leurs ventes non recensées pèsent toutefois lourd, dépassant celles des « Big Five ».  

 

 

Les particularités du marché français de l’e-book

 

Le marché des e-books en France est pour sa part singulier depuis ses débuts. Il s’est immédiatement heurté à l’amour des livres par les Français, peu susceptibles de se laisser aller à la dématérialisation. Constat aggravant, le prix des e-books demeure très élevé, ne représentant au mieux qu’un tiers d’économies par rapport au format papier, voire se révélant ironiquement plus cher que ce dernier. Le marché des e-books n’a ainsi jamais vraiment décollé depuis l’origine, plafonnant seulement à 5% du CA de l’édition.

 

Malgré ce sombre tableau, le marché de l’e-book français continue à lentement progresser chaque année de 10 à 20%, là-aussi grâce en particulier à la science-fiction et au fantastique. Un marché considéré comme suffisamment dynamique pour proposer régulièrement de nouvelles liseuses, comme la Kobo Aura H20 de la Fnac, et une nouvelle version de la Nolim de Carrefour.

 

           

Le livre ne semble pas prêt de trembler face à l’e-book, dont l’histoire remonte pourtant déjà aux années 70.  Le premier livre imprimé a pour sa part vu le 23 février 1455, avec la Bible de Gutenberg.


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