[Apprentissage] Quatre éléments à savoir sur les capacités d’apprentissage du cerveau

Publié le 04/05/2015 à 14:28
[Apprentissage] Quatre éléments à savoir sur les capacités d’apprentissage du cerveau

Même si les performances d’apprentissage fluctuent selon les personnes, apprendre n’est pas qu’une question de volonté ; c’est aussi et surtout une affaire de potentiel cérébral. Une courte sieste peut s’avérer potentiellement décisive pour assimiler et retenir des informations, plutôt que de se forcer à conserver l’attention alors que le cerveau est à la peine. Voici quatre exemples des capacités naturelles du cerveau humain.  

                                

 

La vision et la mémoire dans l’apprentissage

 

Des cinq sens dont dispose l’humain, la vue accapare la moitié des informations traitées par le cerveau ; 70% des capteurs sensoriels se situent dans les yeux. D’autre part la vision humaine est particulièrement réceptive aux mouvements. Appliqués à l’apprentissage, ces constats se traduisent en pratique par une excellente réceptivité aux enseignements visuels (animations, infographies, diagrammes…) En outre, le cerveau tend à se focaliser sur l’essentiel des informations visuelles ; de grosses et simple images sont ainsi mécaniquement mieux retenues que des schémas détaillés.

 

Les capacités mémorielles varient fortement selon les individus, mais un paramètre demeure général : le sommeil les affecte puissamment. La recherche le prouve : dormir après et surtout avant un apprentissage augmente largement la capacité de rétention d’informations. Même une courte sieste suffit à libérer de la place pour retenir de nouvelles données. A l’inverse, un manque ponctuel ou chronique de sommeil ampute 40% du potentiel cérébral, et multiple les risques d’autres natures (maladies cardiovasculaires, obésité, diabète…)    

           

 

Social learning et mixité d’apprentissage

 

Le fait d’apprendre avec pour finalité de transmettre à son tour l’enseignement reçu est hautement bénéfique pour l’apprenant. De manière plus ou moins consciente, ce dernier se focalise avec une énergie accrue sur les informations reçues, dans la proche perspective d’avoir à les restituer. Le cerveau se focalise ainsi sur les données importantes, les relie et les ordonne. Ce type de mécanisme s’apparente en bonne partie au social learning ou à l’apprentissage collaboratif, à l’efficacité désormais bien connue.

 

Enfin, le cerveau est sensible aux variations d’apprentissage. Considérer plusieurs éléments à la fois, plutôt que de passer des heures en restant figé sur un même sujet, peut s’avérer bénéfique. Ainsi, mixer de nouvelles informations avec des acquis solides, comme par exemple de nouveaux mots d’une langue étrangère avec des champs lexicaux déjà bien connus, favorise efficacement l’apprentissage.

 

 

La compréhension des mécanismes du cerveau, au demeurant toute relative vu la colossale part de mystère encore inhérente à cet organe, est un élément décisif et bien souvent totalement négligé dans l’apprentissage, qu’il soit académique ou professionnel. Le dynamisme, le repos, le partage, autant de paramètre pas forcément adaptés à des emplois du temps désespérément rigides et des pédagogies platement frontales. Apprendre à se connaître soi-même est peut-être la base fondamentale de l’apprentissage. 


Cours de langue gratuit chez notre partenaire Babbel

Babbel

TEST GRATUIT
Contactez-nous