[École] Le président Macron et l’Éducation nationale

Publié le 08/05/2017 à 19:33
[École] Le président Macron et l’Éducation nationale

Parmi les nombreux dossiers épineux attendant le huitième président de la République, figure le toujours difficile chapitre de l’Éducation nationale, plutôt imperméable aux réformes. Et selon le programme officiel du mouvement En Marche !, le système éducatif français devrait faire l’objet d’un « combat premier » pour ce nouveau quinquennat.

 

 

De la crèche à l’école primaire

 

Pour résoudre les multiples défis de l’éducation, le président Macron se propose d’attaquer le problème à l’extrémité de la racine, c’est-à-dire la crèche : « Aujourd’hui, les bienfaits de la crèche sur la socialisation, l’éveil et le développement du langage des jeunes enfants sont reconnus ». Le problème étant les places disponibles, très largement insuffisantes. L’objectif serait donc d’accélérer la création de places en crèche, tout en imposant des règles d’attribution plus justes, au-delà des « passe-droits ».

 

A la maternelle et au primaire, le grand but est de remettre les apprentissages fondamentaux, « lire, écrire, compter », au goût du jour. Ce qui passe obligatoirement par alléger les effectifs des classes parfois (souvent) surchargés. « Nous diviserons par deux les effectifs des classes de CP et de CE1 en REP et REP+ », affirme ainsi le programme d’En Marche ! Une initiative censée reposer sur 12 000 enseignants, largement prélevés sur les 60 000 créations de postes du précédant quinquennat socialiste.

 

 

Un BAC réduit, plus d’apprentissage

 

L’apprentissage, traditionnellement auréolé en France à tort ou à raison d’une image pas toujours flatteuse, devrait connaître une forte montée en puissance, comme c’est déjà le cas dans de nombreux pays européens. « On a cantonné l'apprentissage dans les filières les plus techniques et manuelles et c'est une erreur », avait ainsi déclaré le futur président en mars dernier. Les branches professionnelles devraient pleinement engagées dans la définition des programmes ; une vaste mesure financée par la taxe d’apprentissage.

 

Une autre mesure emblématique du quinquennat devrait être la réforme d’une institution sacrosainte, le BAC. De plus en plus dénoncé au fil des ans comme obsolète et peu en phase avec les réalités contemporaines, le BAC devrait être radicalement réduit à quatre examens de matières principales, les autres disciplines étant évaluées dans le cadre du contrôle continu.

 

           

Pour réaliser son programme ambitieux, le président Macron profite des nombreuses créations de postes d’enseignants du dernier quinquennat, qui devraient toutefois encore être augmentées de 4 000 à 5 000 nouveaux emplois.


Cours de langue gratuit chez notre partenaire Babbel

Babbel

TEST GRATUIT
Contactez-nous