Rentrée 2020 : des mesures anti-COVID allégées

Publié le 13/08/2020 à 13:08
Rentrée 2020 : des mesures anti-COVID allégées

Alors que se profile le spectre d’une reprise épidémique dans les prochaines semaines, la rentrée devrait être un peu moins problématique que la reprise de juin pour les élèves et les enseignants, avec un protocole sanitaire assoupli. Même si le texte officiel du ministère de la Santé se réfère au Conseil de la Santé publique, il ne tient pas compte – au moins pour l’instant – de la hausse récente des contaminations. 

 

 

Fin de la distanciation obligatoire à l’école

 

Fort peu évidente à mettre en place, la distanciation physique ne sera plus de rigueur dans les établissements scolaires “lorsqu’elle n’est pas matériellement possible” – ce qui ne manque pas d’être souvent le cas. Ceci vaut à la fois dans les espaces clos comme les salles de cours et les cantines, et aussi à l’extérieur comme les cours de récréation. Le brassage entre les différentes classes d’un même établissement n’est de même plus prohibé. Il est toutefois conseillé de tenter d’appliquer le fameux mètre de sécurité dans la mesure du possible et le plus souvent possible, et de penser les emplois du temps pour éviter au maximum d’entrecroiser les classes.

 

Cette mesure d’assouplissement est dictée par le ministère des Solidarités et de la Santé, suivant un avis du Haut Conseil de la Santé publique paru le 7 juillet dernier. À cette date le nombre de cas détectés de COVID-19 était à son plus bas depuis le printemps, laissant espérer un été et une rentrée relativement tranquilles. La récente remontée des cas de contaminations n’est à ce jour pas prise en compte pour la rentée, et, sauf brutale accélération, ne devrait pas l’être, face à la nécessité impérieuse de voir les élèves retrouver rapidement les bancs des écoles.

 

 

Le port du masque à l’école

 

La question du port du masque varie fortement selon les âges des élèves. Pour les collégiens et lycéens, il est obligatoire dès l’âge de 11 ans, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur, sauf dans ce derniers cas lorsqu’il est possible de respecter un mètre de distanciation. Dans le primaire le port du masque n’est pas officiellement recommandé, face à la grande difficulté de le conserver pour les enfants; il est même proscrit à la maternelle, son utilisation étant par trop complexe. Pour les enseignants le port du masque n’est pas obligatoire en classe, où la distanciation est a priori aisée à conserver, mais obligatoire partout ailleurs dans les déplacements et dans la salle des professeurs. En théorie chaque élève doit posséder un à deux masques par jour, mais les établissements sont censés disposer de masques en cas de besoin.

 

En parallèle aux masques, les gestes barrière déjà bien connus demeurent évidemment de rigueur, avec en plus l’obligation de se laver les mains à l’arrivée dans l’établissement, et avant et après les récréations. Les établissements doivent par ailleurs être désinfectés au moins une fois par jour. L’ensemble de ces mesures ne sont pas fixées de manière rigide, laissant aux directeurs la possibilité de les appliquer en fonction des spécificités de chaque établissement.

 

 

Dans le supérieur, le port du masque est fortement recommandé partout même avec la distanciation sociale, avec de même l’utilisation du blended learning dans la mesure du possible. 


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