Les petits Estoniens à la pointe de la nouvelle technologie

Publié le 16/10/2013 à 09:39

Alors qu’en France le numérique a du mal à se faire une place dans les écoles, en Estonie les tableaux ont été remplacés depuis un bon moment par les écrans. Après l’effondrement de l’URSS, le pays s’est lancé dans la course au numérique. Ainsi, il est devenu l’un des Etats les plus connectés au monde.

 

Un portail en ligne pour la scolarité des enfants

 

En 2002, les écoles Estoniennes ont été équipées d’un portail virtuel appelé e-kool qui permet aux enfants et aux parents d’avoir accès aux données et aux informations liées à leur scolarité : bulletins scolaire, emploi du temps, devoirs, etc. Un bon moyen pour eux de suivre leurs progrès et d’anticiper le besoin d’éventuels cours de soutien scolaire. Mauvaise nouvelle en revanche pour les élèves, il est désormais impossible de cacher ses mauvaises notes à ses parents !

 

Après les cours, les élèves ont la possibilité de suivre un cours d’initiation au langage informatique et robotique. L’Estonie est d’ailleurs le premier pays au monde ayant instauré le code informatique dans les salles de cours.

 

Fleur Pellerin s’intéresse à ce pays adepte du numérique à l’école

 

En Estonie, pratiquement toutes les salles de cours sont équipées d’un ordinateur. Mais même si le numérique est très présent en classe, les professeurs n’ont aucune obligation de s’en servir : « Ici, chacun fait comme il veut. Si un professeur préfère utiliser le support traditionnel, comme un livre, il peut le faire » affirme Birgy Lorenz, professeur de technologie dans un collège du pays.

 

Cette connectivité dans les écoles pourrait inspirer les classes françaises. Fleur Pellerin, la ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique, s’est d’ailleurs rendue les 10 et 11 octobre en Estonie et en Finlande. Elle a eu l’occasion de découvrir les réalisations de ces deux pays pionniers dans l’usage du numérique au service de l’éducation et de l’Etat. Cette visite la prépare au Conseil européen consacré au numérique prévu les 24 et 25 octobre où la ministre proposera à l’Union Européenne une autorité de régulation « dès que les conflits et abus apparaissent avec les plateformes » des grands groupes qui dominent le web.


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