[Éducation] Qui sont les nouveaux ministres Frédérique Vidal (Education) et Jean-Michel Blanquer (Supérieur) ?

Publié le 18/05/2017 à 15:58

Les nouveaux ministres de l’Éducation nationale (Jean-Michel Blanquer) et de l’Enseignement supérieur (Frédérique Vidal) partagent tous deux une même origine universitaire issue de la société civile, sans affiliation de parti. Ils héritent tous deux de dossiers brûlants – comme à chaque transition gouvernementale.

 

 

Jean-Michel Blanquer, formation et défis

 

Comme la moitié des membres du gouvernement, le nouveau ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer est issu de la société civile, non membre d’un parti et sans précédente expérience de ministre. De formation universitaire, il est maître de conférences à partir de 1994 puis professeur d’université notamment à la Sorbonne et l’IEP de Paris. Recteur de l’académie de Créteil en 2007, il est depuis 2013 directeur du groupe ESSEC.

 

Comme pour tous les autres anciens ministres de l’Éducation nationale en matière de réformes, la tâche de M. Blanquer s’annonce particulièrement ardue. Parmi les engagements du nouveau président de la République figuraient en particulier la possibilité de repasser une énième fois à la semaine de quatre jours pour les cités en faisant la demande, le retour des classes bilingues et des langues anciennes malmenées par le dernier quinquennat, et la réduction à 12 élèves en ZEP des classes de CP et CE1.

 

 

Frédérique Vidal, une présidente d’université face à la sélection en licence

 

Frédérique Vidal est elle aussi issue de la société civile, et du monde universitaire. Spécialiste en biochimie (génétique moléculaire), elle est maître de conférences puis professeure d’université à l’université de Nice-Sophia-Antipolis en 2004. Frédérique Vidal devient présidente de cette même université de Nice à partir de 2012.

 

Comme pour l’Éducation nationale, les affaires brûlantes ne vont pas manquer à l’Enseignement supérieur, avec la très délicate question de la sélection en licence et du tirage au sort, face à des effectifs sur-chargés et des taux d’échecs édifiants selon les disciplines. La remise en lumière de la question de l’autonomie des universités devrait être aussi à l’ordre du jour, de même que la précarité de plus en plus importante des emplois de chercheurs et d’enseignants.

 

           

Ces nominations ont été, pour l’instant, assez bien accueillies, notamment pour madame Vidal dont la nomination est « un excellent signal adressé à la communauté universitaire » selon la conférence des présidents d’université.


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