[Lycée] Kartable, l’appli plébiscitée par les élèves

Publié le 16/01/2017 à 12:24
[Lycée] Kartable, l’appli plébiscitée par les élèves

Avec un million de jeunes utilisateurs par mois revendiqués par Kartable, c’est l’équivalent d’un élève français sur cinq qui se connecte quotidiennement sur le site avec son mobile. Et en 2016, la moitié des lycéens de terminaux ont anxieusement cliqué sur Kartable pour au moins y soulager leur conscience. Un succès qui suscite les applaudissements, mais aussi les critiques.

 

 

L’éducation en ligne, nouvel eldorado ?

 

L’éducation, même (de moins en moins) sacrée, ne saurait échapper aux sirènes de l’ubérisation. La réussite scolaire peut passer en partie par l’aide aux devoirs, les révisions, le soutien et la préparation des examens. Toutes choses désormais aisément accessibles par la magie du digital, qui plus est parfaitement maîtrisée par les premiers intéressés, les élèves. Une manne financière potentielle, qui explique le foisonnement des start-ups de l’éducation sur la toile depuis quelques années.

 

Kartable est l’une d’entre elle, sans doute désormais la plus populaire parmi les lycéens. Ses deux fondateurs, Sarah Besnaïnou et Julien Cohen-Sola, se décrivent certes comme des philanthropes passionnés par l’éducation, mais sont aussi plus prosaïquement deux jeunes brillants entrepreneurs issus d’HEC en 2009, parfaitement informés sur les meilleurs business model à suivre. Lancée en septembre 2013, l’aventure Kartable a depuis surfé sur un réel succès, largement salué par les élèves et les observateurs.

 

 

Un engouement réel, surtout de la part des élèves

 

Kartable se décrit comme « le premier recueil en ligne de ressources parascolaires conforme aux programmes officiels, couvrant toutes les classes et toutes les matières de la sixième à la Terminale ». De fait, le site propose une alternative aux manuels scolaires en couvrant dix matières scolaires, avec les cours au programme, des exercices corrigés et des quizz, le tout réalisés par deux-cent enseignants, et enrobé d’une bonne dose de numérique. De quoi ravir les élèves qui le font savoir sur Twitter: « Sur Kartable, l’Histoire, c’est grave intéressant alors qu’en cours j’ai envie de me pendre », relève le Monde.

 

Le problème, c’est que les professeurs ne sont pas tous loin s’en faut aussi enthousiastes. Ainsi le réseau social d’enseignants Néoprofs fourmille de critiques acerbes sur la qualité réelle des contenus. « J'ai failli m'évanouir en lisant ce tissu d'inepties et d'anachronismes » déclare ainsi une enseignante, alors qu’une autre pointe des « résumés simplistes ». Kartable est toutefois également reconnu par d’autres professeurs comme un stimulant pour les élèves, un luxe dont il serait difficile de nier les avantages.

 

 

Reléguer à terme les manuels scolaires dans les musées, c’est peut-être une question d’années. Le grand plan numérique lancé en septembre 2016 entend déjà considérablement alléger les cartables, grâce aux bénéfices de la tablette numérique.


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