[BAC] Apprendre ses leçons avant de dormir ?

Publié le 15/06/2016 à 17:57

A quelles heures faut-il mieux réviser la veille d’un examen ? Est-il vraiment nécessaire de bien dormir pour enregistrer efficacement des informations ? La mémorisation demeure encore une vaste énigme pour la science, et s’avère d’un fonctionnement très variable selon les individus. Plusieurs traits généraux font toutefois à peu près consensus parmi les chercheurs et spécialistes.

 

 

Une meilleure mémorisation le soir ?

 

Travailler le soir n’est pas forcément chose des plus stimulantes, particulièrement après une longue journée déjà passée à travailler. Pourtant, et même si les capacités de mémoires diffèrent fortement selon les personnes, ce serait avant de dormir que l’on apprendrait le mieux, et spécialement entre 21 et 23 heures. De nombreuses études montrent qu’un sommeil de qualité suivant immédiatement l’apprentissage favorise la rétention d’informations, assurant de meilleures performances.

 

Ce constat général est cependant à relativiser suivant bon nombre de paramètres. L’état de fatigue et le niveau du moral influent sérieusement sur les capacités de travail. La régularité, une bonne hygiène de vie (activité physique) constituent des facteurs mélioratifs. Par ailleurs, travailler le soir vise surtout la mémoire à court terme, et donc une rétention d’informations limitée. Pour toucher la mémoire à long terme et retenir des données sur une durée bien plus importante, mieux vaut apprendre et revoir régulièrement ses cours.

 

 

Comment agi le sommeil sur la mémoire ?

 

Le sommeil entraîne une mise en actions de mécanismes mémoriels complexes, qui défient encore largement l’entendement scientifique. Le sommeil permet de fixer (« consolider ») les informations nouvellement apprises, donc de les mémoriser. Mieux, il permet aussi au cerveau de se livrer à un savant exercice de mise en perspective des informations, en les triant suivant leur utilité. Ce qui semble intéressant est conservé, le reste éliminé. Il permet ainsi de prendre du recul sur un problème handicapant la veille, et ainsi d’éclairer la réflexion le matin. « La nuit porte conseil… »

 

Pour trier les informations, le cerveau a besoin de les réactiver, c’est-à-dire de littéralement les remettre en scène. Il est ainsi assez largement admis que ces réactivations sont en partie à l’origine des rêves, qui contiennent parfois des éléments directement issus des heures précédant le sommeil. Mais ces derniers peuvent parfaitement être mêlés de façon totalement aléatoire à des souvenirs et connaissances très anciennes.

 

 

La mémorisation dépend par ailleurs de nombreux autres facteurs, là encore très différents selon les personnes. Mémoire visuelle, auditive, iconique, lexicale, sémantique kinesthésique (tactile)… Chacun est plus ou moins réceptif à ces formes de mémorisation. Par ailleurs, la mémoire évolue avec les générations, et chez les plus jeunes serait quelque peu chamboulée par la nouvelle ère digitale


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