Les deux secrets d’un Serious Game à succès

Publié le 15/01/2015 à 11:54
Les deux secrets d’un Serious Game à succès

Parmi les tendances e-learning de 2015, la gamification devrait connaître une montée en puissance respectable. Les serious games représentent l’outil numérique phare de cette technique de conception. Leur création demande certes une base de connaissances techniques et pédagogiques, mais aussi (surtout) une bonne dose d’imagination. Car un serious game, c’est avant tout une histoire et des acteurs.

 

 

A la base du serious game : un bon scénario

 

Faire passer un message par le biais d’une métaphore, d’une histoire ou d’une anecdote : un procédé classique de la rhétorique, et donc de la communication. Selon Uri Hasson, professeur de psychologie spécialiste en neurologie à l’université de Princeton, « Une histoire est la seule façon d’activer certaines zones du cerveau qui permettent aux auditeurs de prendre possession de l’histoire à leur compte, grâce à leurs expériences. C’est également le meilleur moyen d’implanter des idées dans l’esprit des auditeurs ».

Le scénario doit être suffisamment marquant et réaliste pour atteindre les parties neuronales concernées. Plus l’histoire suscite d’évocations d’expériences à l’apprenant en mettant en action les cinq sens de son cerveau, et plus son activité neuronale est soutenue. Le potentiel de concentration est ainsi fortement accru, de même que la capacité de rétention d’informations.

 

 

Des personnages vecteurs d’émotions

 

Une fois le scénario développé, le second paramètre décisif concerne les acteurs de l’histoire, étroitement reliés avec les apprenants. Les personnages des serious games sont le plus souvent mis en situation de choix, nécessitant une décision impérative de la part de l’apprenant. Si l’histoire est efficace, l’apprenant se projette le plus souvent à la place du ou des acteurs au moment de cette décision. Ainsi, la phase création initiale des personnages revient inévitablement à s’incarner soi-même dans l’histoire, pour coller au mieux aux futures réactions des apprenants.

Une fois la relation correctement établit entre le ou les personnages du serious game et  l’apprenant, ce dernier peut s’identifier comme un héros capable d’influer sur l’histoire. Le but ultime et idéal du serious game est de faire passer les connaissances désirées à un apprenant sans même qu’il s’en rendre réellement compte, captivé par l’histoire.

 

 

Susciter des réactions, des émotions qui stimulent les capacités d’apprentissage du cerveau: c’est l’intérêt même des serious games. Un scénario vivant et des acteurs suscitant l’empathie forment la base d’un sérious game réussit.


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