Les Français plébiscitent toujours le numérique à l’école

Publié le 07/10/2018 à 12:37
Les Français plébiscitent toujours le numérique à l’école

Une étude réalisée en septembre dernier par le cabinet Saegus et le centre Odoxa met en lumière l’intérêt toujours très vif des Français pour le numérique à l’école : 84% d’entre eux sont toujours très favorables à sa propagation. De quoi conforter l’action en cours du ministère de l’Éducation, malgré les craintes liées au précédent changement de quinquennat.

 

 

Enseigner et maîtriser le numérique à l’école

 

Le sondage de Saegus et Odoxa semble très clairement et sans surprise confirmer l’évidence admise depuis longtemps : le numérique à l’école, c’est désormais admis par la très grande majorité des Français. 80% d’entre eux estiment ainsi la maîtrise des TICE comme souhaitable, de même que l’enseignement des rudiments de la programmation. De même, ils ne sont nullement inquiets sur la capacité des enfants pour s’adapter aux TICE, ce qui semble pour le moins logique, ces derniers baignant dans le numérique depuis leur naissance.

 

Le numérique à l’école ne signifie pas pour autant une utilisation incontrôlée, voire contre-productive. 84% des sondés sont ainsi favorables à une pédagogie mettant en garde contre les effets indésirables du numérique, et notamment le danger potentiel des réseaux sociaux, ainsi que la confidentialité des données. L’interdiction des téléphones à l’école souhaitée par le président Macron est par ailleurs très largement soutenue, avec 89% d’avis favorables.

 

 

Vers une poursuite réelle du numérique à l’école ?

 

Le numérique à l’école était l’un des grands chantiers du précédant quinquennat, avec le fameux « Grand plan numérique pour l’École » annoncé à de nombreuses reprises, et finalement lancé tardivement. Le changement de présidence avait fait craindre un abandon de cette grande réforme à peine entamée et encore peu comprise, notamment face au silence inquiétant sur la question de la part du nouveau ministère de l’Éducation.

 

Le ministre Jean-Michel Blanquer a toutefois voulu récemment dissipé les malentendus, en réaffirmant l’intention de l’État de poursuivre sur la voie du numérique. Parmi les pistes envisagées figurent la prometteuse intelligence artificielle, la science informatique comme discipline à part entière, l’utilisation courante des TICE par les élèves, ou encore la fameuse protection de la vie privée.

 

 

Pour tenter de chasser le spectre des précédents échecs en matière de numérique à l’école, le ministre de l’Éducation nationale s’est fendu d’une déclaration lucide sur l’éventuel aspect gadget de cette thématique : « Le but n’est pas d’arroser tout le pays de tablettes ».


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