La réussite de l’éducation néo-zélandaise

Publié le 03/03/2019 à 22:10
La réussite de l’éducation néo-zélandaise

L’éducation néo-zélandaise affiche de bons résultats au classement international PISA, bien meilleurs que ceux de la France – ce qui certes n’est pas particulièrement difficile. Parmi les causes de cette réussite figure une très grande confiance accordée aux enseignants. 

 

 

Des enseignants néo-zélandais libres

 

La dernière édition du PISA en 2016 classait l’éducation néo-zélandaise à la dixième place en lecture (19 pour la France) et la douzième en sciences (26). Dans cette petite nation de près de 5 millions d’habitants, les 53 000 enseignants néo-zélandais disposent d’une très grande flexibilité pour organiser leurs enseignements. Chacune des 2 500 écoles est libre de fixer sa ligne de conduite en fonction de son implantation, qui peut fortement varier entre la campagne et la ville.  Les écoles sont gérées administrativement par une assemblée d’élus, le plus souvent des parents d’élèves.

 

Le système éducatif néo-zélandais repose avant tout sur la focalisation des besoins particuliers des enfants, et de la mise en avant de leurs talents particuliers. Le développement des élèves passe ainsi avant l’amoncellement des connaissances. Ces derniers ne sont pas regroupés par classes d’âges, mais par niveaux sur 13 années de scolarité. Une année scolaire se déroule de février à décembre.

 

 

Pas de notes, peu de devoirs

 

Pour l’évaluation des élèves néo-zélandais, pas de notes sur 20 à caractère anxiogène, ni de gros devoirs pénibles. Seules existent des appréciations sous forme de lettres, indiquant le niveau atteint dans un apprentissage donné. Il n’existe pas d’examens officiels, de tests généraux à l’échelle nationale; les examens sont organisés et dépendent des seuls enseignants. Réussir les tests particuliers permet d’obtenir des crédits pour passer au niveau suivant. 15 crédits sont par exemple nécessaires en anglais et en maths pour progresser au lycée.

 

L’évaluation des enseignants néo-zélandais est réalisée tous les trois ans, non pas sur leurs performances, mais sur leurs capacités à transmettre, partager, penser. Lors des évaluations, les enseignants doivent proposer un projet de développement personnel. Ces derniers ont largement le temps d’y réfléchir, puisque des congés leur sont octroyés spécifiquement dans l’optique de cette préparation.

 

 

Un enseignement qui n’enseigne pas à se poser des questions est mauvais” – Paul Valéry.

 

 


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